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Au sommaire :

  • IATA et les vaccins : les employés de l’aérien sont essentiels

  • ADP : le trafic total du groupe est en baisse de 58,6% en novembre

  • Paris Aéroport en baisse de 87,5% en novembre 2020

  • Transfert de passagers entre Air France et Transavia : les clients sont-ils les grands perdants ?

  • L’aéroport de Nice conclut un accord d’activité partielle sur trois ans

  • Coronavirus : Le tourisme ne sera pas à la fête cette fin d’année sur la Côte d’Azur

  • Arrêt des travaux du CDG Express : la bataille judiciaire reprend

  • Vues du ciel : Wizzair, Delta Air Lines, easyJet, Air Austral, Virgin Atlantic, SunExpress, etc

  • Un incendie à l’aéroport de Nice, des vols annulés

  • FedEx Express exploitera une dizaine d’ATR 72-600F à fin 2021

  • Aegean Airlines va fortement remonter en puissance en 2021

  • MRO : deux contrats pour AFI KLM E&M

  • Tribune libre île-de-france. CDG Express, une première victoire qui doit servir aux transports du quotidien

 

 

IATA et les vaccins : les employés de l’aérien sont essentiels

Air-Journal.fr – 16 Décembre 2020

L’IATA a renouvelé son appel aux gouvernements pour qu’ils considèrent les employés du transport aérien comme des « travailleurs essentiels » et donc prioritaires dans les campagnes de vaccination contre la Covid-19.

Si elle reconnait que les travailleurs de la santé et les personnes vulnérables doivent être les premiers à recevoir les nouveaux vaccins, l’Association du transport aérien international (IATA) demande toujours aux gouvernements qu’ils veillent à ce que les employés du secteur de l’aviation soient « considérés comme des travailleurs essentiels » pendant les prochaines campagnes de vaccination. La 76e Assemblée générale annuelle de l’IATA a adopté à l’unanimité une résolution à cet effet.

L’appel de l’IATA est « aligné sur la feuille de route proposée pour la hiérarchisation des utilisations des vaccins » par le Groupe stratégique consultatif d’experts sur la vaccination de l’OMS, rappelle son communiqué : ce groupe SAGE recommande des populations prioritaires pour la vaccination « en fonction de la situation épidémiologique respective et des scénarios d’approvisionnement en vaccins », ce qui inclut les travailleurs des transports « aux côtés d’autres secteurs essentiels en dehors des secteurs de la santé et de l’éducation, y compris la police, par exemple ».

L’IATA a également réaffirmé lors de son assemblée générale « le rôle vital du transport aérien » dans la facilitation de la réponse mondiale à la pandémie, y compris la distribution en temps voulu de médicaments, de kits de test, d’équipements de protection et éventuellement de vaccins dans le monde entier.

« Nous ne demandons pas que les travailleurs de l’aviation soient en tête de liste, mais nous avons besoin que les gouvernements veillent à ce que les travailleurs des transports soient considérés comme essentiels lors de l’élaboration des plans de déploiement des vaccins », a déclaré Alexandre de Juniac, PDG sortant de l’IATA. Le transport des vaccins COVID-19 « a déjà commencé et, comme le montrent les calculs, il faudra l’équivalent de 8000 avions cargo Boeing 747 pour une distribution mondiale. Il est donc essentiel que nous disposions de la main-d’œuvre qualifiée pour garantir le bon fonctionnement de la chaîne logistique », a-t-il ajouté.

 

ADP : le trafic total du groupe est en baisse de 58,6% en novembre

Capital.fr – 14 Décembre 2020

Le trafic total du groupe ADP est ressorti en baisse de 58,6 % en novembre 2020, sur un an, avec 6,7 millions de passagers accueillis dans l’ensemble du réseau d’aéroports gérés. Pour Paris Aéroport seul, le trafic a chuté de 87,5 %, avec 1 million de passagers accueillis. Sur les onze premiers mois de l’année, le trafic du groupe ADP se replie de 61 % avec un total de 88,2 millions de passagers accueillis. Sur cette même période, le trafic de Paris Aéroport est en diminution de 68,9 % avec un total de 31,1 millions de passagers.

Les points forts de la valeur

– Numéro un mondial mondial de la gestion aéroportuaire avec près de 300 millions de passagers ;

– Chiffre d’affaires de 4,7 Mds€ réparti en 5 pôles – 3 pour les aéroports de Paris (activités aéronautiques, commerces & services et immobilier, ADP étant l’un des plus grands propriétaires fonciers d’Ile-de-France) et 2 pour les filiales et participations ;

– Modèle économique visant à devenir leader dans la conception, la construction et l’exploitation d’aéroports et s’appuyant sur les 3 aéroports de Paris, les 15 aéroports détenus à 100 % dans le monde et dizaine détenus partiellement, ainsi que sur les avec les compagnies aériennes ;

– Hausse de 4,5 % du nombre de passagers à Paris (101,5 millions en 2019), de 9,8 % dans les aéroports turcs (115 millions) et chiliens (21,4 millions) ;

– Capital détenu à 50,6 % par l’Etat français, devant le néerlandais Shiphol (8 %) et le groupe Vinci (8 %), Augustin de Romanet, directeur général, présidant le conseil d’administration de 17 membres ;

– Situation financière maîtrisée avec une trésorerie de 2,8 Mds€ à fin juin 2020, assortie de 4,5 Mds€ de disponibilités, la dette nette étant notée A avec perspective négative.

=/ Enjeux /=

– Abandon de la tratégie Connect 2016-2020 ,en raison de la pandémie, et dépréciations d’actifs sur les participations à l’international ;

– En France : exécution du plan de régulation économique 2021-2025 pour les aéroports parisiens –près de 6 MdsE nécessaires à l’objectif de 150 millions de passagers, visibilité accrue avec la grille tarifaire « CRE3 » qui privilégie les vols long-courriers ou en correspondance afin d’attirer les compagnies asiatiques ;

Trois entreprises qui vont bientôt dominer leurs marchés.

Annonce, L’Investisseur Tech

– Stratégie d’innovation fondée sur le programme Innovation Hub, installé à Roissy et décliné en 3 volets : Open, Connect et Invest ;

– Stratégie environnementale centrée sur les aéroports parisiens : certification des systèmes de management, neutralité carbone en 2030, amélioration de la qualité de l’air, 25 % de véhicules propres dans la flotte automobile, valorisation des déchets ;

– Intégration des aéroports indien GMR, détenu à hauteur de 49 %, et du Kazakh Almaty.

=/ Défis /=

– Vers une lente reprise du trafic : retour aux niveaux de 2019 entre 2024 et 2027 pour Paris Aéroport et entre 2021 et 2023 pour les aéroports à l’international ;

– Endettement financier élevé, avec anticipation d’un ratio dette nette/EBITDA de 6 à 7 fois d’ici fin 2022 ;

– Exécution des clauses de remboursement anticipé pour les concessions opérées par AIG, TAV Esenboga, TAV Macedonia, TAV Milas Bodrum, TAV Ege, TAV Tunisia et HAVAS ;

– Impact de la pandémie : recul de 45 % du chiffre d’affaires semestriel et perte nette de 543 M€ ;

– Réaction à la pandémie : plan d’optimisation opérationnel visant à une réduction des charges courantes de 550 M€ en 2020 (dont 200 M€ tirés de la fermeture des infrastructures parisiennes) ;

– Objectifs 2020 fondés sur une anticipation de baisse de 55 % à 65 % du trafic aérien : recul de 2 à 2,5Mds€ du chiffre d’affaires.

 

Paris Aéroport en baisse de 87,5% en novembre 2020

AeroBuzz.fr – 15 Décembre 2020

En novembre 2020, les aéroports d’Orly et de Roissy-CDG ont accueilli moins d’un million de passagers, contre près de 8 millions un an plus tôt.

À Paris-Charles de Gaulle, seuls les terminaux 2E (halls K et L) et 2F sont actuellement ouverts afin d’accueillir l’ensemble du trafic commercial de passagers. Le terminal 2AC, fermé depuis le 1er décembre, rouvrira à partir du 17 décembre. À Paris- Orly, Orly 3 et Orly 4 sont ouverts au trafic passagers. Orly 4, fermé depuis le 19 novembre, est de nouveau ouvert depuis le 10 décembre. Orly 1B, fermé depuis le 11 novembre, rouvrira à partir du 16 décembre.

  • Le trafic international (hors Europe) est en recul (- 85,4 %) du fait d’une décroissance de l’ensemble des faisceaux : Asie-Pacifique (- 94,8 %), Amérique du Nord (- 93,1 %), Amérique Latine (- 90,3 %), Moyen-Orient (- 85,9 %), Afrique (- 78,3 %), DROM-COM (- 68,6 %) ;
  • Le trafic Europe (hors France) est en diminution de 90,8 % ;
  • Le trafic France est en décroissance de 84,1 % ;
  • Le nombre de passagers en correspondance est en recul de 86,7 %. Le taux de correspondance de Paris Aéroport s’est établi à 26,6 %, en hausse de 1,4 point par rapport à novembre 2019.

Depuis le début de l’année, le trafic de Paris Aéroport est en diminution de 68,9 % avec un total de 31,1 millions de passagers. Le nombre de passagers en correspondance est en diminution de 68,5 %. Le taux de correspondance s’établit à 23,2 %, en hausse de 0,6 point.

Le trafic total du Groupe ADP est en baisse de 58,6 % par rapport au mois de novembre 2019 avec 6,7 millions de passagers accueillis dans l’ensemble du réseau d’aéroports gérés. Depuis le début de l’année, le trafic du Groupe ADP1 est en baisse de 61,0 % avec un total de 88,2 millions de passagers accueillis.

 

Transfert de passagers entre Air France et Transavia : les clients sont-ils les grands perdants ?

LeFigaro.fr – 14 Décembre 2020

DÉCRYPTAGE – Fin des avantages SkyPriority, bagages plus petits, réduction de fréquences… Avec le retour à la normale pour les vols intérieurs, le grand chambardement des lignes opérées par la compagnie française à sa filiale low-cost à Orly va commencer. Première sur la liste : Biarritz.

Avec le retour à la normale pour les vols intérieurs, le grand chambardement à Orly va commencer par le transfert d’une partie des liaisons domestiques d’Air France vers sa compagnie low-cost Transavia.

Depuis le 3 novembre, la liaison Orly-Biarritz n’est plus opérée par Air France mais par Transavia, sa filiale low-cost. Il en sera bientôt de même pour les destinations suivantes : Pau, Perpignan, Montpellier et Toulon. Ne serions-nous pas d’une certaine manière en train d’assister à la renaissance d’Air Inter à Orly ? Vous vous souvenez, cette compagnie intérieure française, rachetée en 1990 par Air France, qui, bien avant easyJet ou Ryanair, avait mis en place les recettes des vols à bas coût : avions densifiés, tarifs simples, utilisation maximale des avions, service à bord payant… « L’avion facile » : tel était son slogan dans les années 1980 que s’est depuis approprié, en le traduisant bien sûr, easyJet.

À terme, deux millions de passagers devraient passer d’Air France à Transavia

Avec le cas de Biarritz, on a l’impression de vivre un éternel retour des errements à la française. La petite ville du sud-ouest était avec 485.000 passagers par an, une des belles escales d’Air Inter qui, en haute saison, utilisait des Airbus A300 de 314 places. En effet, son bassin de population, on dirait aujourd’hui sa zone de chalandise, s’étend jusqu’à Saint-Sébastien en Espagne. Au rachat d’Air Inter, Air France, tel le héron de La Fontaine, disait en substance : « À quoi bon tous ces passagers qui ne paient que quelques dizaines de francs leur billet, concentrons-nous sur les passagers de haute contribution, ceux qui paient le plus », et décida de réduire l’offre en utilisant des avions de plus faible capacité. Votre serviteur se souvient encore du visage incrédule d’un chef d’escale qui n’en revenait pas de ce choix de refuser des passagers. C’était offrir un tapis rouge à des concurrents moins dédaigneux. L’aéroport de Biarritz chercha donc d’autres débouchés en faisant un pont d’or aux low-costs, ce qui lui avait d’ailleurs valu un rappel à l’ordre par la chambre régionale des comptes pour distorsion de concurrence. Furieuse, la direction d’Air France ferma la ligne Biarritz-Charles de Gaulle en 2006 par mesure de rétorsion. Laissant ainsi le champ libre à easyJet qui ouvrit sa ligne l’année suivante. 10 ans plus tard, Air France semblant enfin comprendre son erreur, rouvre finalement sa ligne vers Biarritz. Bilan des courses, easyJet transporte aujourd’hui 170.000 passagers par an vers Paris-Charles de Gaulle et Air France… 100.000.

Voulant rationaliser son réseau intérieur et remédier à son déficit, Air France opte aujourd’hui, avec l’accord récent de ses pilotes, pour un transfert d’une partie des liaisons domestiques vers sa compagnie low-cost Transavia. Car en dépit de ses 400.000 passagers annuels, la ligne Orly-Biarritz n’était pas rentable. Le transfert à Transavia, dont les coûts de production sont bien inférieurs, a donc son explication. Avec cela Air France se donne-t-elle les armes pour que son réseau intérieur résiste à l’assaut des autres low-costs ? La réponse viendra évidemment des clients.

Comment aller désormais de Biarritz à Pointe-à-Pitre ou à… Brest via Orly ?

Quelles seront les incidences sur les passagers de ce passage des vols opérés par Air France à Transavia ? Tout d’abord la réduction des fréquences. Pour Biarritz, il n’y aura plus sept allers-retours quotidiens, mais trois. Cela se traduit, malgré l’utilisation d’avions plus gros pouvant emporter 189 passagers, par une réduction de 10% de l’offre annuelle. Même si Transavia possède un service à bord (payant) de qualité, on se pose d’ores et déjà la question des passagers en correspondance. En effet, comme toute low-cost, elle ne vend que des billets en aller-simple d’un point à un autre. Son système informatique n’inclut ni les billets avec escale, ni par conséquent l’enregistrement d’un bagage de bout en bout. Dès lors, comment s’y prendre pour voyager de Biarritz à Brest via Orly ou encore de Biarritz à Pointe-à-Pitre via Orly ? Combien de temps prévoir pour sa correspondance ? Quid des bagages ? Cela dépendra de bien des facteurs qui pour le moment sont encore flous. Dans l’aérien, on appelle ça pudiquement le «self connect». Plaît-il ? En clair, ce terme anglais désigne le fait pour un passager de combiner plusieurs vols afin de voyager à meilleur prix, ce qui l’oblige ainsi à s’organiser lui-même pour avoir sa correspondance.

En pratique, cela donne lieu à différents cas de figure, et si Air France assure travailler sur cette problématique, nul ne sait pour le moment à quoi s’attendre. Il y a d’abord le système le plus sauvage que l’on pourrait qualifier de «faites tout vous-même et débrouillez-vous», à savoir que le passager est obligé de sortir de la zone de sûreté, d’aller récupérer son bagage sur le tapis bagages, puis de retourner à l’enregistrement et de repasser la sûreté pour pouvoir embarquer sur son deuxième vol. Dans un tel cas, comptez environ trois heures entre les deux vols. C’est beaucoup comparé aux 50 minutes de battements pour les passagers en correspondance sur Air France. Autre possibilité, un peu moins fastidieuse : le passager récupère son bagage et au lieu de le réenregistrer, le dépose sur un chariot spécialement disposé à proximité. Il doit néanmoins refaire le circuit sûreté. Enfin, au meilleur des cas, son bagage sera enregistré pour la totalité du voyage lors de sa première escale, et, si le parcours passagers de l’aéroport le permet, il pourra aller d’un vol à l’autre par la zone de transit sans repasser la sûreté. Où Air France et Transavia vont-elles mettre le curseur ? Réponse en début d’année prochaine.

Fin des avantages comme le coupe-file SkyPriority ?

Le passage d’Air France à Transavia a aussi d’autres incidences, en particulier pour les passagers fréquents. En effet, les statuts Gold et Platinum de la carte Flying blue, sont devenus des sésames magiques dont les détenteurs apprécient les avantages au sol plus encore qu’à bord. Par exemple, le coupe-file SkyPriority, adopté par les 17 compagnies membres de Skyteam et mis en place dans mille aéroports à travers le monde, offre un passage rapide au filtre sûreté, un embarquement prioritaire, un bagage supplémentaire, un accès au salon… Écueil : Transavia ne propose pas ce service. De plus, si les passagers peuvent cumuler quelques Miles Flying Blue en volant sur Transavia, ils ne cumuleront pas les fameux « XP » grâce auxquels on accède aux statuts prioritaires. Par conséquent, les habitués des lignes d’Orly vers Biarritz, Pau, Perpignan, Toulon ou Montpellier, risquent de perdre leurs statuts.

Air France et Transavia peuvent-elles se permettre de refuser ces avantages à cette clientèle affaires, alors même qu’easyJet la courtise avec sa carte « easyJet plus » spécialement créée à son attention ? Flying blue et ses statuts sont un formidable argument de vente pour Air France. Sans eux, pourquoi choisir Transavia plutôt qu’easyJet ou la SNCF ?

Pour les mêmes raisons, ce changement sera mal perçu par les détenteurs de carte de réduction Air France – Week-end, Jeune et Senior – dont ils ne pourront plus se servir. La compagnie envisage-t-elle de les rembourser ou bien d’étendre les avantages de ces cartes à l’Europe comme elle l’a fait pour la carte Jeune ?

Perpignan et Montpellier, seront-elles les grandes perdantes ?

En termes d’attractivité des territoires, les villes les plus impactées sont évidemment celles qui n’ont pas accès à Paris-Charles de Gaule comme Toulon et surtout Perpignan. À la fermeture de la ligne Perpignan-Roissy parce que très déficitaire, les dirigeants d’Air France avaient promis aux acteurs locaux et aux élus un renforcement de la desserte vers Orly, et c’est finalement l’inverse qui risque de se produire. La présidente de la région Occitanie Carole Delga a envoyé un courrier circonstancié sur ce sujet à la direction d’Air France qualifiant « cette décision inique et ce projet inadmissible ».

Dans le cas de Montpellier, le rétropédalage est total. Il y a 4 ans, Air France annonçait à grand renfort de publicité et de conférences de presse que la liaison Orly-Montpellier était élevée au rang de «Navette», comme Toulouse, Marseille et Nice. La mise en place de dix fréquences par jour a permis une augmentation de 20% de la fréquentation de la ligne, pour atteindre aujourd’hui les 520.000 passagers par an. Si Transavia ne propose que 5 vols par jour, elle sonne la fin de la clientèle affaire sur cette ligne. Le minimum requis étant d’au moins 7 vols, sachant que le SNCF propose en tant normal jusqu’à 11 allers-retours quotidiens.

Enfin, cerise sur le gâteau : les dimensions et le poids des bagages autorisés en cabine ne sont pas les mêmes chez Air France et Transavia… Cela risque, une fois encore, de poser des soucis pratiques aux passagers qui changeront de compagnie entre deux vols.

 

L’aéroport de Nice conclut un accord d’activité partielle sur trois ans

LeFigaro.fr – 14 Décembre 2020

L’aéroport de Nice Côte d’Azur, qui devrait garder un terminal fermé une grande partie de l’année 2021, a signé un accord d’activité partielle longue durée sur trois ans, a-t-on appris lundi auprès de la plateforme aéroportuaire, la deuxième de France après Paris.

«Le terminal 1 ne rouvrira très probablement pas avant l’été et peut-être la réouverture ne sera que temporaire, pour répondre au pic estival», a précisé à l’AFP un porte-parole de l’aéroport. En 2020, le trafic à Nice devrait plafonner autour de 4,5 millions de passagers, trois fois moins qu’en 2019 (14,8 millions) en raison de la pandémie de Covid-19.

Réduction de salaire d’environ 18%

La direction de l’aéroport, qui reliait notamment la Chine en direct avant la crise, estime cependant qu’une fois passée la crise sanitaire, «les compagnies seront plus facilement enclines à repositionner des avions sur la Côte d’Azur en raison de l’attractivité du territoire» et de ce fait, «la volonté de l’entreprise est de ne pas licencier mais de préserver la trésorerie et l’expertise pour quand la reprise sera là», selon la même source.

L’accord d’activité partielle longue durée (APLD), prévu sur une durée maximum de 3 ans, prévoit que les salariés travaillent en moyenne à 60%, avec une réduction de salaire d’environ 18%, et la possibilité de revenir à 100% en cas d’activité.

La société des Aéroports de la Côte d’Azur (ACA), un groupe privé qui gère Nice, Cannes et Saint-Tropez, emploie près de 600 salariés directs. C’est dix fois moins que le groupe Aéroports de Paris (ADP) qui gère Paris-Charles de Gaulle, Orly et Le Bourget et qui a annoncé la semaine dernière la suppression de 11% de ses effectifs sans départ contraint.

À Nice, au plus fort de la saison, 8.000 personnes travaillent à l’aéroport avec les sous-traitants et les extras. L’inquiétude est forte chez ces derniers, qui ne sont pas concernés par l’accord social conclu par la direction de l’aéroport avec ses partenaires sociaux.

 

Coronavirus : Le tourisme ne sera pas à la fête cette fin d’année sur la Côte d’Azur

20minutes.fr – 15 Décembre 2020

Ça sent le sapin. Deux fois moins d’avions, pas d’Italiens, une majorité d’hôtels fermés… Noël et le jour de l’An se feront sans affluence touristique cette année dans les Alpes-Maritimes

  • La clientèle italienne absente, le nombre de touristes devrait être très faible sur la Côte d’Azur pendant les fêtes.
  • La plupart des hôtels seront fermés durant les vacances de Noël.
  • L’aéroport de Nice Côte d’Azur prévoir 75 rotations par jour, deux fois moins que les années précédentes.

La Promenade-des-Anglais noire de monde, baignée de soleil et d’accents italiens durant les vacances de Noël, ce ne sera pas pour cette année. Enfin, pour le soleil il y a un espoir, mais les Transalpins ne seront pas de la partie, tout comme probablement une grande partie des touristes étrangers à Nice et dans les Alpes-Maritimes. L’Italie, qui détient le record en Europe du nombre de morts du Covid-19 avec plus de 64.000 décès, interdit les déplacements entre régions du 21 décembre au 6 janvier.

« Les Italiens, c’est énorme pour Noël et surtout pour le jour de l’An ! Nous sommes toujours complets habituellement », confie Laurent Rossi, directeur exécutif de Summer Hôtels qui gère neuf établissements à Cannes, Nice et Menton. Cette clientèle absente, c’est tout le secteur du tourisme azuréen qui se prépare à vivre une nouvelle période de disette.

« On perd moins en étant fermé qu’en restant ouvert »

« Nous n’avons aucune perspective, c’est une catastrophe, confie Denis Cippolini, le président de la Fédération de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme Nice Côte d’Azur. Nos établissements sont quasiment tous fermés. Que voulez-vous que les gens viennent faire sur la Côte d’Azur si nos restaurants, nos bars sont fermés ? Ils ne vont pas venir pour grignoter dans une chambre d’ hôtel ! »

Laurent Rossi a progressivement fermé tous ses hôtels, à l’exception d’un établissement qui restera ouvert à Menton, où il héberge une clientèle plus « franco-française » et depuis la tempête Alex quelques sinistrés de la vallée de la Roya « J’y ai cru jusqu’au bout mais il a fallu se rendre à l’évidence. On perd moins en étant fermé qu’en restant ouvert. »

75 rotations par jour à l’aéroport de Nice

A l’aéroport de Nice Côte d’Azur, on prévoit quand même une nette augmentation du trafic. « Entre Noël et jour de l’An, nous allons doubler le nombre de mouvements par jour », précise un porte-parole. Mais avec 75 rotations par jour, la plateforme sera bien loin de son activité habituelle en cette période, qui dépasse les 150 arrivées. Cette année, le trafic à Nice devrait plafonner autour de 4,5 millions de passagers, trois fois moins qu’en 2019. La société des Aéroports de la Côte d’Azur (ACA) ne prévoit d’ailleurs pas de rouvrir le Terminal 1 « avant l’été 2021 »

Dans ce marasme, certains voient pourtant dans les contraintes imposées par le coronavirus une clientèle nouvelle, comme le tout nouvel hôtel B & B de Nice l’Arénas qui vient d’ouvrir ses portes. « Nous avons de bonnes perspectives sur les vacances de Noël : on espère attirer une clientèle en déplacement pour les fêtes », explique Nicolas Dolder, le directeur régional.

L’idée ? Attirer la clientèle qui vient passer Noël en famille à Nice et préfère dormir à l’hôtel pour éviter les risques de contamination. « Nous devrions atteindre 30 % d’occupation, ce qui serait déjà bien vu le contexte actuel ! » Durant les vacances de fin d’année, les hôtels des Alpes-Maritimes affichent normalement un taux d’occupation de plus de 40 %.

 

Arrêt des travaux du CDG Express : la bataille judiciaire reprend

LeParisien.fr – 15 Décembre 2020

L’Etat va contester la décision du tribunal de Montreuil suspendant le chantier de la liaison directe entre la Gare de l’Est et Roissy.

La bataille est relancée. Le gouvernement va faire appel d’une décision du tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis) suspendant les travaux de la liaison directe CDG Express, le train rapide qui doit relier l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle au centre de Paris. Matignon l’a confirmé lundi.

« L’État est en train de mener les procédures ad hoc pour pouvoir continuer ce projet. On fait appel très concrètement de cette décision », indique l’entourage du Premier ministre, Jean Castex.

Le tribunal administratif de Montreuil avait annulé début novembre l’autorisation environnementale contenue dans un arrêté interpréfectoral autorisant les travaux du CDG Express, une liaison de 24 km sans arrêt vers l’aéroport, parcourue en 20 minutes.

La dérogation s’appuyait sur le fait que le projet ferroviaire répondait à un « intérêt public majeur » e t pouvait à ce titre traverser des zones où vivent des espèces protégées. Mais le tribunal a remis en question les deux grandes raisons d’être du projet, à savoir une meilleure desserte vers Roissy et les jeux Olympiques de Paris 2024.

Sa mise en service a d’abord été décalée à la fin 2025, afin de limiter les perturbations liées aux travaux pour les lignes de trains de banlieue au nord de Paris, en particulier le RER B. En outre, la pandémie de Covid-19 a fait s’effondrer le trafic aérien.

«500 millions d’euros» en moins pour le RER B

Dans ce contexte, le tribunal n’estime pas « qu’une reprise de la croissance de trafic aérien puisse être anticipée à la date prévisible de mise en service de l’infrastructure litigieuse », et refuse de regarder le projet « comme constituant une infrastructure indispensable, répondant, par conséquent, à des raisons impératives d’intérêt public majeur ».

« C’est une analyse que nous ne partageons pas », explique-t-on à Matignon, la baisse du trafic aérien n’étant pas selon l’exécutif « durable et définitive ». « Dans le projet de CDG Express, il y a 500 millions d’euros d’infrastructures pour le RER B », une ligne qui a grand besoin d’une rénovation dans le même secteur nord de Paris, s’est récemment émue la PDG de la RATP Catherine Guillouard. « En tuant le CDG Express, on fait un trou d’un demi-milliard dans la raquette du financement du RER B », a-t-elle insisté. « C’est la même autorisation environnementale pour les travaux du RER B », a renchéri la présidente du conseil régional et d’Ile-de-France Mobilités, Valérie Pécresse.

 

Vues du ciel : Wizzair, Delta Air Lines, easyJet, Air Austral, Virgin Atlantic, SunExpress, etc

LaQuotidienne.fr – 16 Décembre 2020

Les vols entre l’Europe et la Grande-Bretagne sont garantis pendant au moins six mois, même en cas d’absence d’accord dans la dernière ligne droite des négociations sur le Brexit qui se déroulent ces jours-ci à Londres et à Bruxelles. L’UE (Union Européenne) a décidé de prendre l’initiative d’éviter que la situation ne devienne ingérable en empêchant les pays de pouvoir exploiter des avions à destination et en provenance du Royaume-Uni. La mesure concerne toutes les entreprises opérant avec le Royaume-Uni, en particulier WizzAir, Ryanair, Easyjet et le groupe IAG (British Airways), qui sont les plus impliqués. En vertu d’un accord de dernière minute, les vols continueraient à fonctionner normalement jusqu’à ce qu’il y ait un accord spécifique à ce sujet.

Delta Air Lines et KLM Royal Dutch Airlines proposeront des vols « testés Covid » entre Atlanta et Amsterdam. Les deux compagnies ont travaillé avec le gouvernement néerlandais, l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol et l’aéroport international Hartsfield-Jackson d’Atlanta pour proposer un programme complet de tests Covid-19 qui permettra aux clients éligibles d’être exemptés de la quarantaine à leur arrivée, après avoir reçu un résultat de test PCR négatif à l’atterrissage aux Pays-Bas, à compter du 15 décembre 2020.

Qatar Airways annonce la reprise de ses vols vers les Seychelles à partir du 15 décembre 2020. Les rotations seront effectuées en Airbus A319 offrant 8 sièges en Classe Affaires et 102 sièges en Classe Economique. Alors que les restrictions de voyage se font plus souples, c’est l’occasion parfaite pour d’ores et déjà planifier une escapade hivernale vers cet archipel paradisiaque.

A partir de la deuxième moitié de décembre, easyJet reliera à nouveau le Maroc et desservira Marrakech depuis ses bases de Paris-CDG, Bordeaux, Lyon, et Nice. Le programme comprenant 4 lignes s’étalera sur une période de plus de deux semaines – du 19 décembre 2020 au 3 janvier 2021 inclus.

Depuis le 12 décembre dernier, les passagers au départ de Paris Orly et de Paris Roissy Charles de Gaulle pourront se rendre à Malte sans effectuer de test PCR, au préalable. Pour un départ depuis les autres aéroports français, un test PCR négatif fait moins de 72 heures avant son arrivée dans l’archipel reste en vigueur.

Air Austral met en place des conditions exceptionnelles 100 % flexibles pour permettre une plus grande souplesse a` la réutilisation des billets et des avoirs, accompagner et rassurer les voyageurs dans leur future réservation. Ainsi, tous les passagers en possession d’un billet émis a` compter du 27 novembre 2020 et pour des voyages avec un départ prévu entre le 16 décembre 2020 et le 15 juin 2021 peuvent : Reporter, modifier leur billet d’avion sans pénalité´, sans réajustement de saisonnalité´ et sans réajustement de tarif dans la même classe de voyage jusqu’au 15 juin 2021,

Demander la mise en avoir de la valeur TTC de leur billet d’avion. Celui-ci sera bonifié à hauteur de 15 % jusqu’au 31 mars 2021, pour tout voyage effectue´ avant le 15 juin 2021. Demander le remboursement intégral de leur billet d’avion.

En cette période de crise sans pareille qui touche les compagnies aériennes de plein fouet, APG réussi a dépasser son objectif d’atteindre les 100 compagnies clientes en cette fin d’année 2020 sur sa plate-forme APG IET avec 3 nouvelles compagnies aériennes : French Bee (BF), LAM Mozambique (TM), et SATA Air Açores (SP).

Le Groupe TAL Aviation, organisation globale de représentation de compagnies aériennes, a conclu un accord avec Gulf Air pour représenter cette dernière dans l’État d’Israël. À la suite des réunions tenues ces derniers jours entre les responsables de Gulf Air et les responsables de l’aviation et des aéroports en Israël, les parties ont exprimé leur confiance dans la forte demande de voyages aériens entre Israël et Bahreïn, ainsi que dans le fait d’offrir aux voyageurs israéliens le choix de nombreuses destinations exploitées par Gulf Air en Asie.

Depuis 9 décembre 2020, les passagers Virgin Atlantic à destination de la Barbade, d’Antigua et de Grenade effectuent un test antigénique gratuit, rapide à l’aéroport de Londres Heathrow, dans le cadre d’un essai mené par la compagnie aérienne afin de recueillir des données vitales sur la logistique et l’efficacité des tests avant-départ.

Virgin Atlantic continue de montrer la voie et appelle à la mise en place d’un système de tests avant-départ permettant de remplacer rapidement et de manière fiable le nouveau programme britannique de «test and release» qui est entrer en vigueur dès le 15 décembre dernier. Cette phase d’essai, d’une durée de six semaines, proposée par Virgin Atlantic a pour but de simplifier les déplacements internationaux, et d’éviter aux passagers de subir une quarantaine à leur retour d’un certain nombre de destinations.

British Airways s’est associée à ZeroAvia pour un projet visant à explorer comment les avions à hydrogène peuvent jouer un rôle de premier plan dans l’avenir du vol durable.

Wizz Air lance une nouvelle route vers Gibraltar.

United Airlines s’est engagée à éliminer 100% de ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. Le transporteur, qui est devenu en 2018 la première compagnie aérienne basée aux États-Unis à s’engager à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50 % d’ici 2050, progressera vers la neutralité carbone en s’engageant dans un investissement de plusieurs millions de dollars dans une technologie révolutionnaire de capture du carbone atmosphérique connue sous le nom de direct capture d’air.

Amadeus et Star Alliance annoncent un partenariat majeur qui permettra aux voyageurs abonnés à la plateforme Star Alliance Biometrics ou à Amadeus Traveler ID d’accéder à un nombre croissant d’aéroports offrant l’identification biométrique. La plateforme Star Alliance Biometrics, lancée le mois dernier, permet aux passagers à l’aéroport de franchir les différents points de passage où leur sont habituellement demandés passeport et carte d’embarquement, comme les bornes d’enregistrement, le dépose-bagage, et les portes d’embarquement, en utilisant une solution sécurisée d’identification par reconnaissance faciale. Ils bénéficient ainsi d’une expérience sans contact à l’aéroport, ce qui constitue une mesure de sécurité importante en période de Covid-19.

SunExpress lancera un vol direct entre l’aéroport de Manchester et Antalya en Turquie le 26 mars prochain. L’itinéraire sera desservi deux fois par semaine avant de passer jusqu’à quatre fois par semaine à partir du 30 mai.

 

Un incendie à l’aéroport de Nice, des vols annulés

FranceBleu.fr – 16 Décembre 2020

Un feu a provoqué des dégâts sur le circuit électrique et empêché l’atterrissage des avions une partie de la nuit.

Un incendie a pris à l’aéroport de Nice dans la nuit de mardi à mercredi. Le feu est parti d’un local technique et a touché un câble de vingt mille volts.

Le balisage des pistes s’éteint, impossible d’atterrir

Cette coupure électrique a provoqué l’extinction des feux qui balisent les pistes. Et de fait, empêché l’atterrissage des avions pendant toute la soirée et le début de nuit.

La circulation rentre dans l’ordre

Des opérations ont été menées par les techniciens, le trafic reprend normalement ce mercredi matin.

 

FedEx Express exploitera une dizaine d’ATR 72-600F à fin 2021

Air-Cosmos.fr – 15 Décembre 2020

Trois ans après avoir commandé ferme 30 ATR 72-600F, FedEx Express réceptionne son premier exemplaire qui sera suivi de six à sept autres en 2021 pour déploiement en Europe, aux Etats-Unis et en Amérique Latine.

Six à sept ATR 72-600F en 2021

Compagnie de lancement de l’ATR 72-600F avec une commande passée en novembre 2017 pour 30 exemplaires fermes assortis de 20 options, FedEx Express vient de réceptionner le premier exemplaire, ce mardi 15 décembre. L’appareil rejoindra l’aéroport de Shannon en Irlande pour y être exploité par ASL Airlines Ireland qui opère pour le compte du géant du fret express depuis 2000. Six à sept ATR 72-600F sont attendus par FedEx Express en 2021 pour exploitation aux Etats-Unis et en Amérique Latine. FedEx Express, par le biais de ses différents partenaires locaux, connaît bien les turbopropulseurs ATR dont plus de quarante exemplaires travaillent pour le compte de l’intégrateur.

Un deuxième client d’ici la fin de l’année prochaine

Des appareils conçus pour le transport de passagers et reconvertis pour le fret. Mais, cette fois, il s’agit non seulement du premier ATR mais aussi du « premier turbopropulseur cargo régional conçu dès l’origine pour le transport cargo », rappelle Stefano Bortoli, président exécutif d’ATR. Près de 130 ATR convertis en cargos sont actuellement en service dans le monde et représentent un tiers de la flotte mondiale de cargos régionaux. Un marché que l’avionneur a bien l’intention d’occuper, en jouant sur les spécificités dédiées de son ATR 72-600F et qui ont été aussi nourries et affinées par l’expérience opérationnelle des équipes de FedEx. Ce qui ne peut laisser indifférent les autres opérateurs, au point que Stefano Bortoli est confiant sur le fait « qu’un deuxième client pourrait se déclarer d’ici la fin de 2021 ».

Une capacité de fret de 75 m3

L’ATR 72-600F offre une capacité de fret de 75 m3 avec une grande porte cargo qui permet de faciliter et d’optimiser le chargement de neuf tonnes de charge utile et offre la possibilité de transporter soit des marchandises en vrac, soit, en mode unités de chargement (UC), cinq palettes de 88″ x 108″ ou jusqu’à sept conteneurs LD3 …

 

Aegean Airlines va fortement remonter en puissance en 2021

Air-Cosmos.fr – 14 Décembre 2020

La compagnie grecque proposera à partir de la saison été 2021 plus de 100 destinations à travers le monde, dont cinq nouvelles lignes au départ de France.

Afin d’irriguer au mieux le pays et soutenir le redémarrage de l’industrie touristique en Grèce, la compagnie aérienne Aegean Airlines va fortement renforcer son réseau pour la saison d’été 2021. Le transporteur va ainsi positionner entre 17 et 20 appareils de sa flotte au départ d’aéroports grecs régionaux pour proposer un total de 65 lignes régulières internationales. 4 appareils seront ainsi positionnés à Thessalonique, 7 à 8 à Heraklion, 2 à 4 à Rhodes, 1 à La Canée, Corfou, Mykonos et Santorin. Ces lignes régulières seront complétées par 50 autres rotations supplémentaires dédiées aux vols charters, ce qui portera à plus de 100 le nombre de destinations desservies. 37 à 40 avions resteront à Athènes, le hub principal d’Aegean Airlines.

5 nouvelles liaisons au départ de France

Au départ de France, Aegean Airlines prévoit de desservir à nouveau à partir d’avril 2021 un total de 8 aéroports (Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse, Nantes, Brest et Deauville) vers 6 destinations : Thessalonique, Heraklion, Rhodes, Santorin, Mykonos et Corfou). La compagnie opérera ainsi 17 lignes différentes, et jusqu’à 40 vols par semaine. Aegean inaugurera aussi cinq nouvelles liaisons au départ de France : Paris CDG-Santorin (2 vols hebdomadaires), Paris CDG-Mykonos (3 vols hebdomadaires), Paris CDG-Corfou (2 vols hebdomadaires), Lyon-Mykonos (2 vols hebdomadaires) et Lyon-Corfou (2 vols hebdomadaires. Aegean Airlines exploitera par ailleurs des vols déjà exploités au départ de Paris CDG (Héraklion 7/7, Rhodes 3/7), Brest (Héraklion 1/7), Bordeaux (Héraklion 2/7), Deauville (Héraklion 1/7), Lyon (Héraklion 3/7, Rhodes 2/7), Marseille (Héraklion 2/7, Rhodes 1/7), Nantes (Héraklion 3/7), Toulouse (Héraklion 2/7).

 

MRO : deux contrats pour AFI KLM E&M

Air-Cosmos.fr – 14 Décembre 2020

AFI KLM E&M vient d’enregistrer deux contrats de support équipements des Boeing 787 d’Air Premia et de Bamboo Airways. Une bonne nouvelle après une année de disette pour cause de pandémie.

AFI KLM E&M : la fin d’une année de disette ?

AFI KLM E&M vient d’engranger deux contrats de soutien avec deux jeunes compagnies aériennes asiatiques : Bamboo Airways et Air Premia. Une bonne nouvelle pour l’un des acteurs mondiaux de la MRO après une année de disette pour cause de pandémie. Le dernier contrat d’AFI KLM E&M remontait en effet au 13 décembre 2019. Passé par China Southern Airlines, le contrat à long terme portait sur le support équipements de 20 Airbus A350 nouvellement acquis. Le programme de maintenance inclut l’entretien, les réparations et les services logistiques. En plus de pools globaux à Paris, à Singapour et à Détroit, le transporteur chinois accède à un pool de pièces régional basé à Shanghai ainsi qu’à un Main Base Kit (MBK) à Guangzhou et Beijing.

Support équipements Boeing 787

Un an plus tard, les contrats passés par Bamboo Airways et Air Premia sont également dans le support équipements mais cette fois sur Boeing 787 que ces deux transporteurs ont choisi pour développer leurs réseaux long-courriers. Deux contrats à long terme qui portent sur un total de 24 Boeing 787 et comprennent réparation, logistique et accès aux pièces de rechange grâce aux stocks basés à Hanoi et Séoul et sur plusieurs pools AFI KLM E&M. Les deux compagnies aériennes bénéficient également de l’outil de maintenance prédictive Prognos développé par les équipes d’AFI KLM E&M.

La communauté numérique des opérateurs 787

Bamboo Airways et Air Premia rejoignent par la même occasion « La Communauté des opérateurs Boeing 787 » créée en 2016 et qui s’organise autour d’une plateforme numérique qui est un espace où ils peuvent partager « leurs meilleures pratiques et leurs expériences opérationnelles, trouver des informations sur des sujets liés à l’exploitation et à la maintenance des 787, et organiser des événements et des webinaires futurs. Plus important encore, elle sera axée sur les rapports opérationnels, l’ingénierie et le partage d’informations sur les équipements, qui sont des indicateurs de fiabilité – tout cela promet de développer la maintenance prédictive, améliorer la maintenance préventive et les autres procédures MRO pour notre clientèle », souligne AFI KLM E&M.

Tribune libre île-de-france. CDG Express, une première victoire qui doit servir aux transports du quotidien

Humanite.fr – 16 Décembre 2020

Texte collectif

Lundi 9 novembre 2020, le tribunal administratif de Montreuil a annulé l’autorisation environnementale du projet CDG Express au motif principal que ce dernier ne revêt pas « un intérêt public majeur ». Cette décision doit entraîner de facto l’arrêt des travaux du projet CDG Express, pour aller vers l’abandon définitif de celui-ci. De la protection de l’environnement et des espèces protégées impactées au plaidoyer sans complaisance et sans ambiguïté du rapporteur public sur l’absence d’intérêt général de ce projet, se dessine enfin et officiellement le fait que c’est une aberration environnementale, économique et sociale, sans aucun intérêt public majeur.

Nous le rappelons avec force, la seule priorité est celle de la modernisation et de l’amélioration des transports du quotidien pour tous, ainsi que l’accélération du calendrier du Grand Paris Express. L’argent hier mobilisé pour cet immense chantier doit être investi pour moderniser la ligne B du RER, pour renforcer le cadencement de la ligne K, pour développer le fret ferroviaire et ainsi répondre aux besoins des usagers, et à l’amélioration de la desserte de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Notre seule exigence : faire gagner le million de passagers quotidiens du RER B !

Texte Collectif Parmi Les Signataires : Eliane Assassi, Sénatrice De Seine-Saint-Denis, Présidente Du Groupe Crce ; Laurence Cohen, Sénatrice Pcf Du Val-De-Marne ; Vincent Eblé, Sénateur Ps De Seine-Et-Marne ; Julien Bayou, Conseiller Régional D’île-De-France Et Secrétaire National D’eelv ; Christian Favier, Président Pcf Du Conseil Départemental Du Val-De-Marne ; Stéphane Troussel, Président Ps Du Conseil Départemental De Seine-Saint-Denis ; Corinne Lepage, Avocate Et Ancienne Ministre De L’environnement ; Fabien Gay, Sénateur Pcf De Seine-Saint-Denis ; Clémentine Autain, Députée Fi De Seine-Saint-Denis ; Michelle Gréaume, Sénatrice Pcf Du Nord ; Pierre Laurent, Sénateur Pcf De Paris ; Marie-Noëlle Lienemann, Sénatrice Grs De Paris ; Pierre Ouzoulias, Sénateur Et Conseiller Départemental Pcf Des Hauts-De-Seine ; Sylvie Bouchet-Bellecourt, Députée Lr De Seine-Et-Marne ; Marie-George Buffet, Députée Pcf De Seine-Saint-Denis ; Bastien Lachaud, Député Fi De Seine-Saint-Denis ; Mathilde Panot, Députée Fi Du Val-De-Marne ; Stéphane Peu, Député Pcf De Seine-Saint-Denis ; Marie-Hélène Amiable, Maire Pcf De Bagneux ; Pierre Barros, Maire Pcf De Fosses ; Stéphane Blanchet, Maire Dvg De Sevran ; Charlotte Blandiot-Faride, Maire Pcf De Mitry-Mory ; Frédéric Didier, Maire Dvg De Vémars ; Jean-Marie Fossier, Maire Modem De Louvres ; Pierre Garzon, Maire Pcf De Villejuif Et Vice-Président Du Conseil Départemental Du Val-De-Marne En Charge Des Transports ; Mathieu Hanotin, Maire Ps De Saint-Denis Et Président De Plaine Commune ; Daniel Haquin, Maire De Juilly ; Joël Marion, Maire Pcf De Compans ; Jean-Michel Morer, Maire Dvg De Trilport ; Eric Plasmans, Maire De Chennevières-Lès-Louvres ; Gilles Poux, Maire Pcf De La Courneuve ; Patricia Tordjman, Maire Pcf De Gentilly ; Frédéric Bouche, Maire Ge De Villeparisis ; Jean-Louis Marsac, Maire Dvg De Villiers-Le-Bel ; Bernard Corneille, Maire Dvg D’othis Et Conseiller Départemental De Seine-Et-Marne ; Emmanuelle Pierre-Marie, Maire Eelv Du 12e Arrondissement De Paris ; Alain Aubry, Maire Du Mesnil-Amelot ; Martine Bidel, Maire Du Mesnil-Aubry ; Eddie Ait, Conseiller Régional Eelv D’île-De-France Et Président Du Groupe Des Elus Ecologistes Et Progressistes ; Dominique Barjou, Conseillère Régionale Ps D’île-De-France; Fabien Guillaud-Bataille, Conseiller Régional Pcf D’île-De-France.